Un stage SIV, c’est comme la promesse d’un repas mémorable. Du 30 Avril au 2 mai à Annecy, les ingrédients étaient réunis pour que l’assiette soit à la hauteur de nos espérances.
Ça commence avec l’apéro. Sur la route des festivités, le col du Banchet nous offre une pause de luxe. Un vol tout en douceur depuis les contreforts des Alpes. Une transition idéale entre nos collines vertes et notre futur terrain de jeu alpin.
Au camping de la Nublière, il y a du renouveau dans l’air. Nous retrouvons la bande Air Bouz arrivée un peu avant le stage, et prête à en découdre. Pour ce jour dominical, les conjectures vont bon train sur le sujet favori du parapentiste : la météo. Pas de place aux doutes, la pluie nous donnera l’opportunité pour visiter Annecy et les boutiques de parapente qu’on a l’habitude de voir seulement dans les magazines.
Lundi, nous avons des envies d’évasion. Les Indiens de Montlambert ou le mythe qui devient réalité. Les minibus sont là, les locaux aussi, bien décidés à marquer leur territoire (toujours avec humour et courtoisie). La région Auvergne Rhône-Alpes, c’est bien ; mais ici c’est chez eux ! Découverte d’un nouveau site, soaring au relief, ou excursion plus lointaine pour les plus téméraires, chacun s’y retrouve. Un amuse-bouche arrosé de vin de Savoie, parfait pour se mettre en appétit.
Le lendemain, début des hostilités avec une entrée copieuse. Trois vols depuis le déco de Montmin. Les « starters » de Freedom, Camille et Fabrice, sont nos phares vert et violet dans l’océan de voiles, de casques et de pilotes. Une journée pour « dérouiller » les ailes, revoir les basiques ou attaquer directement dans le vif du sujet.
S’en suit le plat de résistance, mercredi sous un soleil olympien. Du pilotage, des contres, des fermetures, des acrobaties ésotériques, le tout sous la houlette de Riton et Nico. Trois vols pour alimenter les debriefs et les futurs repas de famille, mais surtout pour apprendre encore et toujours de nos ailes et de notre pilotage. La fin de journée nous offrira un 4ème vol de prestige, une « restit St sandousienne » version XXL. De quoi se promener jusqu’aux dents de Lanfon, et immortaliser le crépuscule sur le lac.
Le dernier jour est la cerise sur le gâteau du dessert. Deux vols au petit matin, pour finaliser les ultimes manœuvres, et lever les dernières interrogations.
Comme tout bon repas, un arrosage est de rigueur pour clôturer les festivités et faciliter la digestion. Je parle bien sûr de la pluie, et non pas d’un pilote à l’eau. Nous sommes fin prêts pour rentrer au domicile, plus motivés que jamais pour parcourir à tire d’aile notre massif favori.
Merci bien sûr à Freedom pour ce stage de pilotage, toujours au top pour allier pédagogie, conseils et bonne humeur.
Eve pour ABB